Comme de nombreuses femmes aujourd’hui, je jongle entre plusieurs activités, toutes aussi prenantes les unes que les autres. Au fil du temps, j’ai mis au point des techniques pour vivre au mieux ces différents cumuls.

Mère de deux enfants en bas âge, chargée de communication, blogueuse, présidente d’association, élue municipale, je ne suis qu’un exemple parmi d’autres. En plus, j’ai depuis toujours une tendance à la suractivité. J’adore être dans le rush allez comprendre pourquoi. Fatalement, j’ai développé des compétences d’organisation et de détente particulières que j’ai décidé aujourd’hui de vous partager. Si un seul de ces conseils peut vous convenir et s’adapter à votre vie, j’en serais ravie et j’aurais contribué à la sororité avec plaisir.

Faites les choses avec plaisir

Je vous entends d’ici « elle est gentille celle-là ». Ça parait tellement évident qu’on trouve ça bête comme astuce mais réfléchissez bien. Faites-vous toutes vos activités accessoires par plaisir ? Vous participez peut-être à des associations ou pratiquez une activité de loisirs qui ne vous apportent plus aucune joie, ni plaisir mais que vous poursuivez par habitude ou pour faire plaisir à un tiers. Arrêtez, tout de suite, tout simplement. Cessez de vous imposer des choses qui ne vous apportent rien.

Évidemment, cette question est plus difficile pour toutes nos obligations : le travail ou les enfants par exemple. Mais cela n’empêche pas d’ajouter de la joie dans ces activités également. Côté job, essayez de travailler en musique, de (faire) modifier vos missions ou votre organisation quotidienne pour ajouter davantage de plaisir dans votre quotidien. Idem avec les enfants, s’ils sont insupportables le soir avant le coucher, essayez une nouvelle activité tous ensemble.

En résumé, ne faites rien par habitude et encore moins par lassitude. Nous avons toutes le pouvoir d’ajouter du bon, de la joie, du plaisir dans notre quotidien. Et ce pouvoir devrait presque être un devoir quand on est une femme active aux multiples activités.

Acceptez de déléguer

Contrairement à ce que vous pensez, il y a de grandes chances que vous ayez bien quelqu’un auprès de qui déléguer certaines tâches. Personnellement, mon meilleur adjoint c’est mon mari (et inversement d’ailleurs) pour à peu près tout mais aussi ma belle-mère pour prendre les enfants de temps en temps quand je sature, une copine pour gérer mes trucs associatifs quand je suis débordée…Bref, vous voyez l’idée.

Le plus dur, en fait, ce n’est pas de trouver quelqu’un sur qui s’appuyer, c’est de savoir faire confiance à l’autre. Je le sais, j’ai entendu toutes sortes d’excuses dans la bouche des copines. « Mais mon mari ne fera que des pâtes, ne fera pas attention à l’équilibre alimentaire », « je peux pas lui laisser les enfants, je suis sûre qu’elle leur donnera des sucreries », « elle est gentille cette stagiaire mais ce dossier est trop complexe »…Oui, oui et sans doute oui. Mais personne ne mourra si vous mangez deux ou trois fois des pâtes cette semaine, les enfants mangeront des sucreries chez mamie et ça n’entrainera pas de conséquence dramatique si ça reste occasionnel et votre stagiaire n’apprendra que dans le challenge.

Apprenez à faire confiance aux personnes qui vous entoure et si vraiment, c’est difficile pour vous, allez-y petit à petit. Déléguer, c’est se dégager du temps pour d’autres choses et croyez-moi, ça n’a pas de prix.

Couchez votre charge mentale sur papier

Le problème de cumuler les activités et les charges, c’est l’état de notre pauvre cerveau en fin de journée, même en fin de nuit si vous avez tendance à ressasser. C’est comme si vous divisiez votre esprit en petites cases pour y ranger chaque chose à sa place. Seulement à force de diviser en petites cases, il devient compliqué d’y ajouter des choses. Résultat : ça déborde !

La solution pour vider toutes ces cases est simple, stockez tout ça ailleurs. Moi, je suis une inconditionnelle du papier et de mon super agenda fourre-tout. J’y note les rendez-vous évidemment mais aussi toutes les choses que je ne veux pas retenir (les chiffres, les mots de passe, les adresses ou les téléphones), les choses à faire, les idées…En fait, à peu près tout. Une fois noté, je n’ai plus besoin d’y penser. Certaines préfèreront une version numérique. A votre avis, d’où vient le succès de Notion ou de Click up ?

Prenez du recul                   

Et avec ceci, je vous en mets un peu plus ? Oui j’avais dit trois, mais ce sera quatre : cadeau de la maison.

Depuis la naissance de mon deuxième enfant, je me suis mise à la méditation. Il m’arrive d’arrêter pendant plusieurs semaines mais j’y reviens toujours. Grâce à la méditation, j’arrive à ralentir le flot de mes pensées. Elles ne disparaissent pas mais passent plus lentement, j’ai donc le temps de les traiter une par une et de voir quoi en faire. Plus je pratique, plus j’arrive à reproduire cet état d’esprit en quelques minutes quand tout déborde.

Mais la méditation ne convient pas à tout le monde. Pour certaines, le journaling aura le même effet, pour d’autres, ce sera un bain moussant. Trouvez la votre et n’hésitez pas à dégainer dès que le besoin s’en fera sentir. Personne ne vous en voudra de disparaitre 30 minutes pour aller courir ou même une heure pour lire votre magazine au calme.

Et surtout, acceptez de ne pas être parfaite, de ne pas être une surfemme et ne portez pas le poids du monde sur vos épaules. Nous sommes responsables de la majeure partie de la pression qui nous tombe dessus. Apprenez à être aussi bienveillante avec vous que vous le seriez avec votre meilleure amie !